Synopsis
Tim a perdu sa fille dans un incendie. Endeuillé, il vit seul et tente vainement de faire revivre son souvenir en utilisant ses jouets, en reconstituant sa chambre telle quelle était avant l’accident. Malgré quelques moments de joie illusoire, la culpabilité le ronge et il est hanté par ses démons.
Scénario
Tim fouille dans des boîtes de carton. Elles contiennent toutes des objets de fillette, des jouets, des petites brosses à cheveux, des couvertures colorées…. Il traite le tout avec beaucoup de précautions. Il sort un castor en peluche d’une boîte, recouvert de suie et un peu déchiré par endroits. Tim entreprend alors de le nettoyer et de le recoudre.
Une fois la réparation terminée, il va installer le castor à une petite table d’enfant dans un autre coin de la pièce. La table est déjà mise, avec des couverts et un service à thé lui aussi dans des proportions enfantines. Certains objets sont un peu noircis, comme brûlés.
Tim se rend dans la cuisine, sort des cookies du four et les dispose avec soin dans une assiette de présentation contenant des cupcakes.
Il s’installe à table et verse du thé dans la tasse un peu fissurée du castor. Il verse ensuite du thé dans sa propre tasse. Pendant ce temps, le thé s’écoule goutte à goutte par les fissures de la tasse du castor. Tim ne s’aperçoit de rien.
Il boit et observe la peluche en souriant. Il se prend un cookie.
La peluche a un petit tremblement. Tim, qui allait mordre dans le cookie, suspend son geste. Il fixe la peluche et on voit qu’une silhouette de fillette se tient derrière lui. Il ne s’aperçoit de rien et prend une bouchée du cookie.
La peluche bouge la tête et la main de la fillette se trouve tout à coup sur l’épaule de Tim. Il se fige, puis se retourne subitement. Mais il n’y a rien derrière lui. Le décor perd de sa substance, semble déformé.
La peluche grimpe sur la table et marche vers Tim, qui la regarde, incrédule. La fillette réapparaît derrière Tim, à côté de son oreille. « Oh I see you fixed Gary! « dit-elle joyeusement. Tim reste figé, le regard fixé sur la peluche. La fillette reprend «… but … » et dans son souffle un peu de fumée s’échappe. La peluche s’arrête en plein centre de la table. On découvre une portion brûlée du visage de la fille. « … couldn’t you fix me, daddy? »
La peluche a un sourire fou avec des dents humaines, puis sa bouche s’ouvre de façon impossible. Une substance visqueuse et grouillante sort de la bouche du castor et se rue sur Tim, enveloppant son corps, faisant grésiller sa peau. Il se débat, mais la chose le soulève du sol et le manipule comme bon lui semble. La voix de la fillette empli la pièce, elle crie, pleure et rit en même temps.
En se débattant, Tim renverse plusieurs objets, puis il fait tomber un cadre-photo. La chose le laisse alors tomber, la voix se tait et le décor reprend son aspect d’origine. Il chute violemment au sol et reste en position fœtale, la peluche serrée contre lui, sanglotant. Le regard fixé sur la photo.
Une vue d’ensemble de la chambre. On voit que la pièce a subi un incendie, il y a des traces de suie au plafond et sur le plancher sous le lit. Certains autres éléments sont marqués par le feu, un rideau, les coins d’une couverture... Mais tout est disposé comme s’il n’y avait jamais eu d’incendie.
On voit la photo qui était tombée au sol. La fillette tient la peluche serrée dans ses bras, toute souriante sur les épaules de Tim, son père.
Voix off de la fillette « «No, you couldn’t fix me… »
Cette semaine, en plus de continuer à donner un coup de main sur l'idéation, je commencerai la phase "tests de rendu" afin d'en apprendre d'avantage sur l'éclairage, le hair et les shaders dans Maya. Voici quelques exemples de rendus visés pour le projet 5 et 6. Rien de moins!
Prologue :
La caméra fait un zoom out à partir d’un feu. Lentement nous voyons un public à l’écoute d’un vieux druide.
Celui-ci commence son histoire et les ombres derrière lui s’animent pour illustrer ses propos…
« Il y a de cela plusieurs printemps, notre clan a été ravagé par une guerre qui laissa beaucoup de nos guerrier mourants. Dans les champs de bataille, une fois le massacre terminé, un jeune guérisseur tentait de sauver ceux qu’il pouvait. .. »
Introduction
Une plaine embrumée grisâtre est jonchée de corps et d’armes. (À partir de maintenant, le narrateur est silencieux et les ombres font la transition sur une scène réelle). Un jeune homme traverse la scène.
Celui-ci avance prudemment en regardant les corps inanimé, il semble chercher quelque chose. Puis, une main devant lui se lève du sol et s’agite, demandant de l’aide. Il s’empresse de s’accroupir près du mourant.
Le jeune homme plonge la main dans son sac et lorsqu’il en sort des bandages, il se fait agripper le bras par le blessé. Le jeune homme sursaute et croise le regard avec le mourant. Le visage de ce dernier est tendu par la terreur et il n’en a visiblement plus pour longtemps (Une lance dépasse de son ventre).
Élément déclencheur
Pendant que le mourant s’accroche, un chant mélodieux commence à se faire entendre. Le jeune homme lève la tête par curiosité. En rabaissant les yeux, il s’aperçoit que le visage du mourant se rassérène. Puis, en lâchant prise, le regard du blessé devient vide et, en gardant un air paisible, il ferme les yeux.
Le jeune homme cherche l’origine du son et aperçoit à l’orée du bois une silhouette fantomatique mystérieuse, qui fond dans la forêt.
Péripéties
Le jeune homme tente de rattraper la silhouette, rongé par la curiosité, s’enfonce à son tour dans la forêt sombre, grisâtre et menaçante. Le jeune homme, visiblement perdu, est si concentré à regarder partout autour de lui pour retrouver trace de la femme qu’il avance dans un arbre. Alors qu’il prend un pas vers l’arrière, un œil apparait sur le tronc qui s’empresse de l’attaquer en fouettant l’air d’une de ses branches massives. En fait, tous les arbres commencent à s’animer; des yeux s’ouvrent dans le bois, des branches s’agitent et se tendent vers le jeune homme, toute la forêt tente de l’attraper. Dans sa fuite désespérée, il tombe dans un trou caché dans l’herbe.
Dénouement
Il tombe sur un lit de mousse et de champignons, amortissant sa chute. Il traverse une antichambre qui l’amène devant une vue spectaculaire : Une caverne sombre aux couleurs froides dont le centre est illuminé par des mousses phosphorescentes. On peut voir des statues et des colonnes former un chemin qui mène vers une porte, un peu plus loin dans la salle. Celle-ci lévite au-dessus du sol et tient dans le vide. À côté de la porte se tient une jeune femme rousse qui rappelle la silhouette mystérieuse précédemment vue. Un court flashback montre la ressemblance des deux.
L’esprit du guerrier qui est mort plus tôt se tient aussi devant la porte. Avant de la traverser, il remarque le jeune homme et, d’un air serein, lui lance un sourire avant de disparaître à travers la porte. La femme se rapproche ensuite du jeune homme d’un pas léger et délicat. Le jeune homme est un peu effrayé, mais reste sur place. Une fois en face de lui, la femme le félicite de son parcours mais avise le protagoniste de retourner auprès de ses siens, que sa place n’est pas ici, que ce n’est pas l’heure pour lui. L’homme perd connaissance et se réveille sur le champ de bataille du début.
(La silhouette de l’homme s’assombrit et redevient une ombre. Nous sommes de retour au feu de camp)
Épilogue
Le vieil homme conclu son histoire en racontant que la mort vient nous chercher sous l’apparence d’une Banshee, une magnifique fée dont les chants mélodieux calment l’esprit des mourants. Les spectateurs se lèvent et s’éloignent du feu de camp en discutant entre eux. Une fois seul, le druide se rassoit et après un court moment, un chant se fait entendre. Une radieuse femme s’approche du vieil homme d’un pas léger et délicat.
« C’est le moment d’y aller »
Elle lui tend la main. Le vieil homme esquisse un sourire et avant de prendre sa main lui répond :
« Ne t’en fais pas, je connais le chemin ».
Le vieil homme se lève et les deux s’éloignent, disparaissant dans la brume….
FIN
