Synopsis :
Un homme, fatigué des assauts de la vie moderne et des nuisances de la ville, entre dans un mystérieux tableau dépeignant un paysage rural et rejoint la jeune fille qui s’y trouve.
Scénario
Dans une ville générique, polluée et bruyante, se trouve un homme. Il est contre un mur, et il attend. Il regarde, songeur, un panneau publicitaire vantant les mérites d’un voyage à la mer. Un coup de klaxon retentit, le tirant de sa rêverie. Il regarde d’où provient le son, voit l’embouteillage dans la rue. De tous côtés, les passants vont, viennent et vaquent à leurs occupations. Sa curiosité satisfaite, il repose son regard sur l’affiche. A peine a-t-il le temps de la contempler qu’il se fait bousculer par un festiviste bobo à roulettes (comprendre Jean-luc Geoffroy (voir plus bas) en Segway.) qui continue son absurde petit chemin de destruction modernante, son ipod dans les oreilles, bien satisfait de sa crasse petite personne. Notre homme lui jette un regard haineux, puis reprend son chemin, les mains dans les poches, le dos courbé.
Alors qu’il marche, sans grande direction, il passe devant un groupe de théâtreux en pleine représentation. L’un d’entre eux le remarque, et se détache du groupe à grands pas. Il suit l’homme pendant quelques pas, tentant vainement de le distraire, de le sortir de sa grisaille par la puissance du rire et de la fête, se servant de ballons, de numéros de cirque, et en venant finalement aux mains, ce qui pousse sa cible à le repousser violemment et à prendre la fuite. Le mime (car notre théâtreux est un mime) hausse les épaules, et entreprend de sortir d’autres personnes de la morosité urbaine en jonglant.
L’homme court pendant quelques instants, bousculant les passants, et prenant refuge dans une petite ruelle. Adossé contre le mur, il reprend sa respiration, vérifie si le mime l’a suivi, puis reprend sa route à travers la ruelle. Sur le mur de cette dernière, se trouve une affiche fort colorée, représentant une jeune femme en robe d’été, de dos, debout sur une colline et contemplant un paysage bucolique. Intrigué, l’homme y pose sa main, et à sa grande surprise, le tableau prend vie. Il sent la bise sur son visage et voit la chevelure et la robe de la jeune fille bouger au vent. Cédant à l’appel des sirènes, l’homme enjambe le cadre et rentre dans le tableau, se retrouvant de plain-pied dans le féérique paysage. La jeune fille se retourne vers lui, lui adresse un sourire chaleureux et un rire insouciant. L’homme se retourne pour voir si le monde de dehors est toujours là, et observe par la fenêtre que forme le cadre un clochard vomir contre une benne à ordure et un hipster le prendre en photo d’un air blasé. Décidant qu’il n’y a finalement rien à voir dans le monde moderne, l’homme rejoint la demoiselle et se place à ses côtés, en contemplation du paysage, où il restera figé à jamais.
L’histoire se termine alors qu’un homme en salopette s’approche de l’affiche et colle par-dessus une pub pour du dentifrice.
FIN
Du feedback est toujours le bienvenu, il ne s'agit pas d'une version finale, et pitié ne me lapidez pas...
En sus, voici une image de référence du personnage précédemment mentionné de Jean-Luc Geoffroy, tirée de mon projet 2 (projet cut-out pour ceux qui s'en rappellent...)
J'aime vraiment beaucoup le design de ton perso :)
ReplyDelete"...qui continue son absurde petit chemin de destruction modernante, son ipod dans les oreilles, bien satisfait de sa crasse petite personne."
ReplyDelete"...un clochard vomir contre une benne à ordure et un hipster le prendre en photo d’un air blasé"
J'ai tellement souris à ces mots XD.
En une synthèse, je le lis comme cela ;
-Homme dépressif déambule dans un monde laid-
-Un sympathique mime tente de lui redonner le sourire-
-L'homme essai de se détacher de l'intervention du mime-
-Une fois seul, l'homme voit un tableau qu'il commence à admirer-
-Par une sorcellerie quelconque, la femme du tableau l'invite-
-Il entre dans le tableau merveilleux-
-Il regarde une dernière fois son monde laid-
-Finalement, une pub de dentifrice va le sceller dans son monde-
J'aime moins la transition entre le perso qui déambule et PAF , il est confronté à un tableau magique.
On dirais qu'il n'a fait aucun effort pour s'enfuir dans son monde merveilleux. Si c'était si simple pour lui de renter dans un tableau, il ne serait pas en train de moisir dans sa ville laide. Puis lorsqu'il s'agit de passer d'un monde réel à un monde merveilleux, le personnage à tendance être dans un état de choc,confus,perdu. Ça laisserais sous-entendre qu'il souffrait d'angoisse chronique avant de tomber dans un phase hallucinatoire qui est le "tableau".
Sinon c'est trop facile de passer d'un monde gris à colorer sans laisser une ambiguïté flotter sur la raison profonde qui l'amène dans son monde merveilleux.
Sorry for the long post
Le début manque d'accroche. J'embarque pas parce que ça parle d'ennui d'une manière qui manque d'originalité. Quels mots-clés devraient se dégager de tout ton anim ? L'évasion ? Le déni ? La nouveauté ? L'amour ? Si c'est pas déjà fait, cette première affiche devrait tout de suite cerner, ironiquement ou plus clairement, ton message.
ReplyDeleteL'affiche pourrait proposer un voyage d'aventure, l'escalade d'une montagne, la découverte d'un nouveau monde ? Tout ça dans le but de nous accrocher. Mais tout ça passe vite, je m'attarde sûrement trop à l'introduction.